Les débuts modestes
Je suis né dans un milieu modeste, au fait, j'ai habité le quartier de St -Henri, dans la ville de Montréal, au début des années 1970. Le premier endroit ou je me rappelle avoir habité, c'était dans un HLM (habitation à loyer modique) sur la rue Dominion. On s'entend que l'on est un peu loin de la vie de millionnaire !
La vie a fait son chemin, et à la fin de mon primaire, mes parents étaient divorcées, ma mère sur le bien-être social. Pendant mon primaire, j'ai commencé à gagner mon pain en livrant des pamphlets les fins de semaine. Un pamphlet de commerçant par maison. Un sous par pamphlet livré !
J'ai réalisé que cela était peu payant, alors je suis devenu camelot pour un journal anglophone qui circulait seulement les fins de semaines, ensuite La Presse, alors que j'étais encore au primaire, et par la suite le Journal de Montréal. Les matins de semaine, ma mère me réveillait à 5h00 et après un déjeuner rapide j'enfourchais mon BMX blanc (que j'avais payé avec mon argent) pour livrer les journaux.
Jusqu'au début de l'université j'ai fait ce petit boulot qui me permettait d'avoir de l'argent de poche. J'ai occupé plusieurs petits emplois d'été (commis au courrier auprès de la biscuiterie Viau, cuisinier dans un restaurant Valentine, travail au parc d'amusement la Ronde l'été avant mes 18 ans (eh oui), travail dans un centre d'emploi d'été, agent des normes du travail en Ontario) avant de terminer mes études universitaires. Je me rappelle avoir quitté l'université avec près de 12 000$ de dettes en prêts étudiants.
Mon premier "vrai" emploi à temps plein a été agent au recouvrement chez Bell Canada. J'y suis resté environ un an. Par la suite, j'ai eu un court contrat alors que Bell Mobilité, la division du service des téléphones cellulaires de Bell, prenait forme. J'ai par la suite travaillé au sein d'une institution financière pendant un peu plus de 15 ans. J'y ai oeuvré principalement en tant que conseiller financier. J'ai traversé une période plus difficile, me retrouvant sans emploi (et bénéficiaire de l'assurance-emploi) au début de la quarantaine pendant environ un an, avant de trouver un boulot chez Investors Group. Peu de temps après avoir commencé, j'ai bifurqué au sein de l'appareil gouvernemental fédéral.
Salaires : A mes 32 ans, mon salaire a pour la première fois atteint le 50 000$, A la fin de 2018, mon salaire a atteint pour la première fois le 60 000$.
Je n'ai pas un salaire exhorbitant. Certes c'est un bon salaire, légèrement en haut de la médiane québécoise. Mais ce n'est pas a cause de mon salaire que je suis devenu millionnaire, et ce n'est pas à cause que j'ai hérité d'une fortune comme vous vous en doutez sûrement.
C'est pour cela que je tiens a vous partager mon expérience. Parce que l'on peut partir dans la vie avec une, deux prises contre soi. Malgré cela, on peut réussir financièrement ... et c'est le message que je veux vous partager.